Hué. Rien que le nom évoque déjà les fastes d’antan : dynasties impériales, tombeaux majestueux, toits incurvés battus par le temps… Mais si l’on s’écartait un peu de la cité royale ? Si l’on quittait les sentiers battus, pour suivre une sente de terre rouge, un chemin de bambous, un sentier que seuls les oiseaux connaissent vraiment ?
Car Hué, ce n’est pas seulement un trésor d’histoire. C’est aussi un écrin de nature, délicat et sauvage, un sanctuaire vert qui murmure à l’oreille des rêveurs.

Photo crédit : Internet
À une vingtaine de kilomètres du centre de Hué, se cache un lieu que peu de guides mentionnent : la forêt de Rú Chá. Imaginez une mangrove dense, où les arbres forment comme des arches gothiques de racines entremêlées. Le silence y est sacré. On y entre comme dans une église naturelle, où chaque pas résonne sur la terre humide et chaque branche semble porter une prière.
Rú Chá, c’est aussi une mémoire vivante : les pêcheurs viennent encore y poser leurs filets, les enfants y ramassent les crabes à marée basse, les vieux y racontent les légendes du roi pêcheur et des esprits des racines.
À ne pas manquer : grimpez à la tour d’observation pour une vue panoramique à couper le souffle sur le lagon Tam Giang, mer intérieure changeante au gré du vent.

Photo crédit : Internet
Le lagon de Tam Giang est le plus vaste d’Asie du Sud-Est. À l’aube ou au crépuscule, l’eau se fait miroir : le ciel s’y dédouble, les barques semblent flotter dans les nuages, et le silence devient palpable. Ici, les pêcheurs avancent debout sur leurs sampans, en équilibre entre ciel et mer.
Tam Giang est un monde suspendu, entre eau salée et douce, où chaque reflet raconte une histoire. Loin des circuits touristiques, ce lagon offre une immersion totale dans la vie vietnamienne lacustre, faite de gestes ancestraux et de sourires discrets.
Conseil slow travel: optez pour une promenade en bateau au coucher du soleil, suivie d’un dîner de fruits de mer fraîchement pêchés, les pieds dans l’eau.

Photo crédit : Internet
À quelques minutes de Hué, le village de Thủy Biều est un havre de paix blotti entre rivière et collines. On y accède à vélo, en longeant la rivière des Parfums, dans un tunnel de bambous. Ici, le temps semble avoir oublié de passer.
Les jardins y sont parfumés par les pamplemoussiers, les maisons traditionnelles en bois ouvrent leurs portes pour un thé au lotus, et les anciens sculptent encore des objets votifs en papier.
Plus qu’un lieu, Thủy Biều est une respiration. On y apprend à ralentir, à savourer, à contempler. À Hué, la grandeur impériale peut aussi rimer avec simplicité rurale.
Astuce douce: partez en vélo électrique pour visiter les jardins, suivie d’un bain aux herbes médicinales dans une maison d’hôtes tenue par une famille locale.

Photo crédit : Internet
Plus sauvage encore, le parc national de Bạch Mã déploie ses forêts tropicales sur les hauteurs, à 1 450 mètres d'altitude. Refuge des orchidées rares, des calaos majestueux et des cascades chantantes, ce parc est un trésor de biodiversité.
Les sentiers y serpentent à travers une jungle dense. La cascade de Do Quyen, haute de plus de 300 mètres, surgit soudain entre les feuilles comme un rideau d’écume. En haut, la vue embrasse toute la lagune, la mer de Chine méridionale, et parfois, par temps clair, jusqu’à Đà Nẵng.
Pour les plus aventureux : tentez une nuit dans un écolodge au cœur du parc, bercé par le chant des grenouilles et le murmure des arbres.
.jpg)
Photo crédit : Internet
Quand on pense à la mer au Vietnam, on imagine Hạ Long ou Đà Nẵng. Pourtant, tout près de Hué, les plages de Thuận An et Cảnh Dương offrent des étendues désertes de sable doré, caressées par le vent marin.
Ici, pas de parasols en plastique ni de resorts tapageurs. Juste des barques renversées sur le sable, des filets qui sèchent au soleil, des enfants qui courent après les crabes. Un Vietnam marin, vrai, brut et poétique.
Recommandé pour : les amateurs de solitude, de baignades matinales et de lectures face aux vagues.

Photo crédit : Internet
Dans ce Hué bucolique, le luxe ne réside pas dans le marbre, mais dans l’intimité avec la nature. C’est le luxe de marcher pieds nus sur la vase tiède, de cueillir un fruit mûr dans un jardin partagé, d’échanger un sourire avec un vieil homme sur son sampan.
C’est aussi le luxe de ralentir, de ressentir, de redécouvrir son lien avec la terre, l’eau, le vent.

Photo crédit : Internet
Explorer Hué par ses paysages, c’est aussi faire un choix éthique et durable. Cela permet de soutenir les communautés locales, de préserver les écosystèmes fragiles, et de vivre une expérience plus humaine.
De nombreux projets d’écotourisme fleurissent autour de Hué : agriculture biologique, circuits à vélo, ateliers d’artisanat, hébergements familiaux. Le tourisme ici peut redevenir ce qu’il aurait toujours dû être : un échange, pas une consommation.

Photo crédit : Internet
Au final, ce Hué nature ne s’oppose pas à l’Hué historique. Il le prolonge, il l’adoucit, il l’enracine dans une terre vivante.
C’est un Hué à hauteur d’homme, où les racines comptent autant que les colonnes des palais.
C’est un Hué qui invite à la lenteur, à l’émerveillement, au respect.
Et si, cette fois, vous laissiez les guides parler d’empereurs, pendant que vous partez marcher dans les roseaux, sentir le vent sur la lagune, ou écouter les histoires que murmurent les bambous ?

Photo crédit : Internet
Vous rêvez d’un Vietnam plus doux, plus vrai ?
Explorez Hué autrement avec nos circuits éco-responsables, conçus pour les amoureux de nature et de silence.
Écrivez-nous à l’adresse contact@peuplesdumekong.com
Ou appelez-nous au +33 6 30 58 28 37 pour planifier votre prochaine escapade verte.
Articles connexes à découvrir :
Envoyez vos commentaires sur : Hue côté nature: escapades vertes loin des temples impériaux
Champs obligatoires *
Donnez- nous votre avis !
Envoyez- vos commentaires sur le propramme : Hue côté nature: escapades vertes loin des temples impériaux
Champs obligatoires *