À Hanoï, les trottoirs ne sont pas que des espaces de passage : ils sont scènes de vie, d’échange et de commerce. La vente ambulante – qu’il s’agisse de fruits frais, de soupes fumantes ou de fleurs colorées – est une tradition ancrée profondément dans la culture urbaine vietnamienne. Dans le Vieux Quartier, cette pratique n’est pas seulement économique: elle est sociale, identitaire, et même esthétique.
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La vente ambulante s’est développée comme un prolongement du mode de vie rural dans une ville en pleine mutation. Ces femmes (souvent venues des campagnes) apportent avec elles les produits de leurs villages, leur accent, leur force silencieuse.
Vendre à la sauvette ou avec un panier suspendu à l’épaule (quang gánh), c’est assurer sa subsistance tout en rendant service à un quartier. Ce lien direct entre producteur et consommateur défie les logiques de consommation moderne.
Le tintement d’une cloche, le chant d’un vendeur, le cliquetis d’un chariot ou le pas lent d’une femme aux épaules chargées : autant de repères sonores et visuels qui rythment la vie hanoïenne.
Les paniers débordants de mangues, les étals de street food improvisés sur un tabouret plastique, les fleurs fraîches sur un vélo… autant d’images poétiques qui font le charme du Vieux Hanoï.
H2: Typologies des vendeurs ambulants du Vieux Quartier
Les marchandes de fruits : longanes, mangues, bananes, ou fruits exotiques selon la saison.
Les vendeuses de fleurs : souvent à vélo, elles traversent les quartiers avec des bouquets magnifiques.
Les marchands de nourriture : phở, xôi, bánh rán, chè… souvent le matin ou en fin de journée.
Les colporteurs de quincaillerie ou de jouets : un chariot, des cris chantés, et une patience infinie.
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Avec la modernisation et la réglementation de l’espace public, les vendeurs ambulants font face à de nombreuses contraintes : interdictions, expulsions, manque de reconnaissance.
Certains adaptent leur offre via les réseaux sociaux, d’autres se regroupent dans les marchés couverts. Mais l’âme de la vente ambulante reste dans cette capacité d’adaptation, de résistance douce.
Pour de nombreux touristes, ces scènes sont fascinantes : elles incarnent une ville vivante, humaine, où la rue est un théâtre de gestes et de sourires.
Il est important d’éviter la folklorisation : ces femmes sont des travailleuses acharnées. Acheter, échanger, écouter leur histoire : c’est leur rendre hommage.
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Dans un monde où tout s’uniformise, la culture des vendeurs ambulants dans le Vieux Hanoï est un trésor de diversité et d’humanité. Elle raconte une autre forme de modernité, où le lien, l’effort, la proximité priment sur la vitesse.
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