Il existe des lieux qui ne figurent sur aucune carte touristique. Des lieux qui se murmurent entre voyageurs initiés. Tan Phung est de ceux-là. Niché entre sable blond et mer d’émeraude, à l’ombre du promontoire légendaire de Mui Vi Rong, ce hameau de pêcheurs semble figé dans une poésie que le temps a oublié de bousculer. Pour le voyageur en quête de sens, c’est une révélation.
Photo crédit: Quan Nguyen
Tan Phung vit au souffle de la mer. À l’aube, les bateaux reviennent dans une lumière nacrée, porteurs de daurades, maquereaux et calamars. Sur la plage, les gestes sont ancestraux: déchargement des filets, tri du poisson, cris joyeux des enfants courant entre les paniers thùng chai. C’est toute une symphonie humaine qui se joue chaque matin, sans artifice.
Ici, point de halle moderne. Le marché s’improvise sur le sable. Vers 5h30, les locaux affluent pour acheter poissons et fruits de mer tout juste sortis de l’océan. C’est un ballet matinal à la fois humble et fascinant, que peu de touristes ont la chance d’observer. L’expérience ne s’achète pas, elle se partage, avec le sourire.
Photo crédit : Quan Nguyen
Traduction de "Cap du Dragon", Mui Vi Rong impressionne par sa crête rocheuse évoquant une colonne vertébrale de créature mythique. Lieu de contemplation autant que de méditation, ce cap offre un panorama ciselé entre mer et cieux. Les rochers, sculptés par les siècles, racontent les colères du vent et la patience de l’eau.
Une ascension prudente mène au sommet du cap. Le regard s’étend alors sur un paysage marin encore préservé. En contrebas, des criques émeraude appellent à la baignade. Hors saison, le site prend des airs dramatiques, entre embruns et solitude minérale.
Photo crédit : Quan Nguyen
En embarquant avec un pêcheur local, cap sur Hòn Tranh, une île minuscule et sauvage. Zéro infrastructure, zéro bruit. Juste la mer, les rochers et un sentiment rare: celui d’être dépositaire d’un privilège.
De mai à juillet, les eaux translucides sont idéales pour la plongée libre. Coraux, poissons tropicaux, étoiles de mer créent un univers silencieux. En hiver, de novembre à janvier, les vagues attirent quelques surfeurs. Le paddle permet, lui, de longer les côtes en toute sérénité.
Photo crédit : Quan Nguyen
Quy Nhơn est la porte d’entrée vers Tan Phung. Depuis la ville (accessible en avion ou train), comptez 1h30 de route vers le sud. L’idéal est de louer une moto ou une voiture avec chauffeur pour atteindre ce bout du monde.
Quelques familles proposent des nuitées chez l’habitant, simples mais accueillantes. Repas à base de fruits de mer, nuits bercées par le ressac: l’essentiel est au rendez-vous. Ici, le luxe est dans le lien humain.
Photo crédit : Quan Nguyen
Parce que c’est un lieu de vérité, sans folklore artificiel
Parce qu’on y vit la mer, on ne la consomme pas
Parce que chaque lever de soleil est un spectacle
Parce que l’on y apprend plus en observant qu’en lisant un guide
Photo crédit : Internet
Tan Phung n’est pas un lieu qu’on coche. C’est un lieu qu’on garde. Il ne vous éblouira pas par ses installations, mais par sa sincérité. Il ne vous vendra pas du rêve, mais vous offrira du réel, à bras ouverts. Pour ceux qui cherchent une immersion douce et profonde, c’est une pépite rare.
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