Pu Luong. Il y a dans ce nom la douceur d’un souffle ancien, un écho de légende suspendu entre deux montagnes. Dans une Asie du Sud-Est qui court vers la modernité, voici une vallée oubliée du tumulte, où l’on ne chasse ni le profit ni le temps. Pu Luong n'est pas un lieu que l'on visite : c'est un endroit que l'on ressent.
Photo crédit : Internet
Le voyage commence à Thanh Hoa, province du nord du Vietnam, longtemps éclipsée par ses voisines plus bruyantes. Mais pour qui sait regarder entre les lignes, Thanh Hoa est un sanctuaire.
C’est ici que naquit la légende de Tu Thuc, ce jeune mandarin poète qui troqua sa carrière pour l’amour d’une fée, dans une grotte dissimulée sous les lianes. Une histoire douce-amère, miroir de ce que promet Pu Luong : une beauté si envoûtante qu'on s’y perd, une nostalgie si intense qu'on en revient changé.
À 150 km de Hanoï, dans un coude naturel formé par les districts de Ba Thuoc et Quan Hoa, Pu Luong se révèle comme un écrin. L’accès se fait aisément en 4 heures de route, sans embouteillages ni grandes ascensions. Ici, les cols se plient à votre passage comme s’ils avaient le bon goût de vous accueillir.
Le langur de Delacour, espèce menacée, trouve ici refuge. Les forêts tropicales sont épaisses, bruissantes de vie. Les rizières en terrasses, elles, dessinent comme une broderie verte, mouvante, vivante.
À Pu Luong, les ethnies Thai et Muong partagent une hospitalité rare. Leurs maisons sur pilotis, faites de bois, de chaume et de vent, sont une invitation à ralentir. La notion de "temps libre" prend ici un sens littéral.
Pu Luong n’est pas Sa Pa. Et c’est tant mieux. Là où Sa Pa est saturée, mise en vitrine, Pu Luong reste vraie, sobre et gracieuse. C’est un "Sa Pa miniature", dit-on parfois, mais c’est faux. C’est Sa Pa avant l’asphalte, avant les cars touristiques, avant les enseignes en néon.
Randonnées vers le village de Kho Muong et sa grotte calcaire peuplée de chauves-souris.
Balade à vélo à travers les hameaux de Lung Cao et Lung Niep.
Nuit chez l’habitant, repas partagé, rires sincères.
Les villages comme Don ou Ban Hieu développent un tourisme responsable. Ici, pas de buffet international, mais un bol de riz gluant au sésame, cuisiné par la grand-mère. Pas de piscine à débordement, mais une vue sur l’infini.
Poulet noir fumé, pousses de bambou amères, canard mijoté, fleurs de bananier sautées… La gastronomie de Pu Luong est celle d’un jardin. Fraîche, locale, non transformée. Ici, manger c’est s’enraciner.
Mai – Juin : rizières fraîches et vert tendre, début des récoltes.
Septembre – Octobre : or et bronze sur les terrasses, l’apogée visuelle.
Privilégiez la saison sèche (octobre à avril). Les sentiers sont praticables, les températures agréables.
Pu Luong n’est pas un simple paysage. C’est un murmure qui raconte l’équilibre entre l’homme et la montagne. C’est un lieu qui ne se photographie pas: il se vit. Dans chaque regard d’enfant, dans chaque plat préparé avec patience, dans chaque marche sur les dalles de pierre, quelque chose de pur s’offre à vous.
Dans un monde qui veut tout voir, tout prendre, tout vendre, Pu Luong offre le luxe de ne rien vouloir, si ce n’est s’ancrer.
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Notre agence Peuples du Mékong conçoit des voyages sur mesure à Pu Luong, respectueux de ses habitants, de ses paysages, de sa mémoire.
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