Entre la brume délicate qui flotte au‑dessus du lac Hoan Kiem et le chatoiement des néons de la rue Nguyen Hue, un choix s’impose à chaque voyageur: commencer par le Nord lettré ou par le Sud électrique ? Ce guide ultra‑complet, rédigé par un passionné qui sillonne le Vietnam depuis quinze ans, vous livre une comparaison inédite des deux métropoles – façon masterclass, sans langue de bois. Grâce à des insights terrain, des chiffres clés et des anecdotes croustillantes, vous aurez tous les arguments pour décider… ou pour combiner !

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À l’aube, Hanoi ressemble à un poème en caractères chinois: l’encre est la brume, le papier un lac miroitant. Les Hanoïens exécutent leur tai‑chi comme des idéogrammes vivants. Les ruelles du Vieux Quartier – chaque rue autrefois dédiée à un métier – se réveillent au son du pilon écrasant le riz gluant, du marchand de tofu annonçant sa tournée, et du cliquetis d’une cafetière à piston française héritée des colons. La cadence est lente, presque confucéenne ; le silence matinal est interrompu seulement par le chant modulé d’un vendeur d’herbes fraîches.
À 1 700 kilomètres au sud, l’ex‑Saïgon joue un autre morceau. Ici, le tempo oscille entre le vrombissement d’un millier de scooters et le « ping » d’un nouvel ordre Grab Food. Les gratte‑ciel scintillent comme un Equalizer géant ; la ville, jamais rassasiée, carbure au café robusta « cold brew » et aux idées disruptives. Les Saïgonnais en baskets répondent à vos questions avant que vous n’ayez fini de les poser. L’énergie ? Contagieuse ; la patience ? Optionnelle.
Contraste marquant: Hanoi s’écoute en sourdine sur vinyle, Ho Chi Minh Ville se streame en 5 G.
Fondée en 1010 sous le nom de Thang Long, « Dragon prenant son envol », la capitale fut tour à tour siège impérial, bastion anti‑colonial et laboratoire d’un socialisme à la vietnamienne. La citadelle impériale (UNESCO) raconte cette superposition d’époques. Plus loin, la Pagode au Pilier Unique évoque le bouddhisme zen, tandis que les villas Art Déco du quartier Ba Dinh murmurent des vers d’Indochine française. Chaque pavé est un pied de note dans le manuel d’histoire du pays.
Saïgon fut tour à tour comptoir khmer, perle de l’Extrême‑Orient, capitale de la Cochinchine, puis QG du Sud vietnamien avant 1975. Le Palais de la Réunification, figé à 11 h 30 le 30 avril 1975, cristallise ce basculement. La Poste centrale – signée Eiffel – et la Cathédrale Notre‑Dame incarnent la France du Second Empire. Les tunnels de Cu Chi, eux, dévoilent la guerre des ombres. Enfin, Landmark 81, plus haute tour d’Asie du Sud‑Est, projette la ville dans le classement Forbes.
À retenir: Hanoi = palimpseste millénaire ; HCMV = accélérateur de particules historiques.
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Ici, on chérit l’« heure bleue »: ce moment juste avant l’aube où le marché Long Biên déballe ses fleurs de lys et ses paniers de ramboutans. Le café à l’œuf se sirote lentement, la mousse dense rappelant un tiramisu en gobelet. Les conversations sont feutrées, ponctuées d’un « dạ vâng » respectueux. On préfère le vélo au SUV, la poésie au pitch‑deck, l’argot du XIXe siècle aux anglicismes.
La journée commence par un yoga aérien sur un rooftop, se poursuit dans un coworking où l’on code des applis de micro‑crédit, et finit dans un bar à bières craft brassées au fruit du dragon. Les Saïgonnais tutoient Thom Yorke et Elon Musk dans la même phrase. Ici, l’« essai‑erreur » est un art de vivre ; la ville est un hackathon géant.
Pho bo: bouillon clair, notes de cannelle cassia, gingembre grillé et queue de bœuf qui mijote douze heures. Les herbes sont ajoutées à part pour ne pas troubler l’osmose.
Bun thang: soupe impériale aux trois poules (poulet bouilli, œuf mariné, jambon vietnamien), parfumée à l’eau de ca cuong, un insecte des rizières… oui, vous avez bien lu.
Cha ca La Vong: poisson hémibagrus mariné au curcuma, grillé sur braises, servi avec aneth et vermicelles de riz.
Com tam: riz brisé de seconde qualité devenu icône street‑food, garni de porc caramélisé, œuf frit, peau croustillante et nuoc‑mam sucré‑pimenté.
Banh xeo: crêpe géante au curcuma, bourrée de crevettes, pousses de haricot, poivrons verts ; on l’enveloppe dans de la laitue et on la trempe dans une sauce relevée.
Hu tieu Nam Vang: héritage cambodgien, bouillon porc‑poulet, calamars, foie et graines de coriandre. Un plateau technique façon Masterchef.
Tip insider: À Hanoi, goûtez le pho au petit matin. À Saïgon, dînez tard – la ville ne dort jamais.
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Maisons‑tubes longues de 80 m pour 3 m de large (optimisation de l’impôt foncier du XIXᵉ siècle), villas coloniales couleur beurre frais, pagodes en bois de jacquier… La skyline reste relativement basse, gardant la ligne d’horizon accessible.
Landmark 81 culmine à 461 m, la Bitexco à 262 m – inspirée d’un bourgeon de lotus. Autour, les shophouses art déco du District 3 côtoient des malls ultramodernes. Le contraste est si fort qu’on parle ici de « patchwork vertical ».

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| City | Hiver | Printemps | Été | Automne |
|---|---|---|---|---|
| Hanoi | Brume 10 °C | Fleurs de pêcher 20 °C | Humide 35 °C | Frais 25 °C |
| HCMV | Saison sèche 30 °C | idem | Saison des pluies 30 °C (averses 15 h) | idem |
Conseil timing: Mars‑avril pour Hanoi, décembre‑février pour HCMV.
Aéroports: Noi Bai (HAN) vs. Tan Son Nhat (SGN). Vol Paris → HAN: 11 h 15 ; Paris → SGN: 12 h .
Trains: Reunification Express – 1 726 km, 33 h, 3 000 scènes de vie à travers la vitre.
Vols intérieurs: 2 h 05, à partir de 40 €.
| Poste de dépense | Hanoi (€) | HCMV (€) |
| Pho de rue | 1,20 | 1,50 |
| Cappuccino artisanal | 2,00 | 3,00 |
| Nuit en 3* centre‑ville | 45 | 60 |
| Cocktail rooftop | 6 | 9 |
Hanoi: Jazz club Minh’s Place, poésie slam au Café Lâm, balade à vélo autour du lac Ouest.
HCMV: clubs électro (Boiler Room pop‑ups), beer‑pong à Bui Vien, concerts K‑pop à la Saigon Opera House.
Hanoi: marché Dong Xuan (soie Van Phuc), céramiques de Bat Trang, estampes de Dong Ho.
HCMV: concept‑stores District 3, bijoux recyclés, start‑ups streetwear (g.morning Saigon).

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Hanoi: pickpockets rares, arnaques aux taxis minimalistes. Ho Chi Minh Ville: vols à l’arraché à scooter, attention smartphones visibles.
Utilisez Grab plutôt que moto‑taxi non identifié.
Portez un sac bandoulière anti‑slash.
Photographiez toujours la plaque du taxi.
Baie d’Halong – 2 jours, nuit sur jonque, kayak entre pains de sucre.
Ninh Binh – « baie d’Halong terrestre », balade en barque à Trang An.
Sapa – treks 1 600 m alt., rizières en terrasses, nuit chez l’habitant Hmong.
Delta du Mékong – marchés flottants de Cai Rang, vergers de durians.
Vung Tau – plage la plus proche, montée à la statue du Christ.
Can Gio – réserve de biosphère UNESCO, mangrove et singes crabiers.
Chez Peuples du Mékong, nous croyons fermement que voyager, ce n’est pas seulement voir. C’est comprendre, ressentir et respecter. À Hanoi comme à Ho Chi Minh Ville, notre engagement pour un tourisme responsable s’incarne dans des actions concrètes qui mettent en valeur les patrimoines locaux, protègent l’environnement et soutiennent les communautés.
À Hanoi, ville empreinte de poésie et d’histoire, nous privilégions les expériences à taille humaine: balades à pied dans le Vieux Quartier, rencontres avec des artisans, visites de pagodes méconnues ou d’ateliers de soie traditionnels. Nos circuits sont conçus pour ralentir, s’ancrer, découvrir avec le cœur autant qu’avec les yeux.
À Ho Chi Minh Ville, métropole en pleine effervescence, nous collaborons avec des hébergements écoresponsables, des coopératives agricoles du delta du Mékong, des guides passionnés par leur quartier. Nos itinéraires privilégient la mobilité douce, les circuits courts, et la mise en valeur des savoir-faire locaux.
Notre mission chez Peuples du Mékong, c’est de vous faire vivre un Vietnam authentique, humain, et durable. Pour que chaque rencontre, chaque plat, chaque paysage traversé vous rapproche de l’essence même du pays – sans jamais lui nuire.

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Choisissez Hanoi si vous cherchez la poésie, l’histoire longue durée et les bouillons translucides. Optez pour Ho Chi Minh Ville si vous vibrez pour l’innovation, les nuits sans couvre‑feu et les saveurs fulgurantes.
Mon conseil de pro ? Vivez les deux Hanoi ou Ho Chi Minh Ville : atterrissez à Saïgon pour prendre le pouls, puis remontez vers Hanoi en train de nuit – 35 h d’anthologie pour voir défiler rizières, lagunes et 1 000 sourires.
Un coup de fil ou un mail, et nous dessinons ensemble votre feuille de route, vos rencontres, vos hébergements coup de cœur.
Voyagez curieux, voyagez responsable – avec Peuples du Mékong.
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