Dans un monde touristique saturé par les filtres Instagram et les itinéraires standardisés, Du Gia s’avance en contrepoint. Ce hameau perché entre ciel et rizières, dans la province d’Ha Giang, semble murmurer à ceux qui savent encore écouter : “Viens… ici, c’est encore vrai.”
À 70 kilomètres de la ville d’Ha Giang, capitale provinciale du même nom, Du Gia offre bien plus qu’un simple détour pittoresque : c’est une immersion dans un Vietnam qui résiste à la frénésie, un Vietnam où chaque pierre, chaque sourire, chaque bol de riz partagé semble inscrit dans une continuité millénaire.

Photo crédit : Internet
Longtemps ignorée des circuits touristiques classiques, la région du Haut-Tonkin a été la gardienne discrète d’un patrimoine ethnographique d’une richesse insoupçonnée. Mais l’ouverture progressive de Ha Giang au tourisme soulève aujourd’hui une inquiétude palpable : comment accueillir sans dénaturer ? Comment partager sans consumer ?
Du Gia, niché dans le district de Yen Minh, incarne ce dilemme avec poésie. Si sa beauté commence à faire parler d’elle dans les cercles d’aventuriers, elle reste encore largement épargnée par le tourisme de masse. Mais pour combien de temps ?
Il n’y a pas de bus pour Du Gia. Aucun panneau ne vous mènera ici. Seuls les voyageurs obstinés, ceux qui osent l’imprévu, parviennent à en franchir les collines.
Deux itinéraires sont possibles depuis Ha Giang :
La Nationale 34 puis la DT176 : plus directe mais souvent endommagée, partagée avec une noria de camions bringuebalants.
La Route 4C jusqu’à Mau Due, puis la DT181 : plus longue, mais infiniment plus poétique. Une route de montagne sinueuse, jalonnée de villages H’mong perchés et de panoramas à vous couper le souffle.
L’aventure est réelle. Elle demande patience, prudence, et surtout… un goût certain pour les chemins moins battus.
“Chaque virage semble une question. La réponse, toujours, est la beauté.”

Photo crédit : Internet
Du Gia, ce sont d’abord des paysages qui parlent à l’âme :
En mai, les rizières inondées transforment la vallée en un kaléidoscope miroitant.
L’été, le maïs jaillit des champs en vagues d’émeraude ; les bambous dansent dans le vent.
L’automne, les sarrasins fleurissent en nuages rose pastel.
L’hiver, les brumes s’installent, nappant les toits de mystère.
Au printemps, les pêchers explosent en myriades de fleurs, comme un feu d’artifice discret.
Chaque saison raconte sa propre histoire. Et vous, quelle page choisirez-vous d’écrire ?
Ici, pas de complexe hôtelier, pas de golf. Le luxe, c’est de manger ce qu’on a pêché, de se baigner dans une cascade fraîche avec les enfants du village, de dormir chez les H’mong, Dao ou Cao Lan, en écoutant leurs récits au coin du feu.
Le marché hebdomadaire est petit, mais haut en couleurs. Et chaque habitant, un passeur de culture, un gardien de mémoire.
Vous pourriez assister à :
La fête de la moisson,
La cérémonie d’adoration du riz nouveau,
Ou encore le Phong Luu, un marché de l’amour ancestral, aussi mythique que celui de Khau Vai.
Ici, la culture ne se visite pas. Elle se vit, elle vous traverse.

Photo crédit : Internet
À 4 kilomètres du village, la cascade de Du Gia s’offre à ceux qui savent demander leur chemin. Pas de signalisation, deux pistes possibles… et un trésor à l’arrivée :
Une piscine naturelle, limpide.
Une deuxième chute d’eau, accessible à pied (200 mètres plus loin).
Un sentier un peu glissant, certes, mais chaque pas vaut le voyage.
Le Parc national de Du Gia, encore largement méconnu, s’étend sur une quinzaine d’hectares. Il abrite un écosystème rare, avec notamment les langurs à nez retroussé – ces primates au regard mélancolique qu’on ne retrouve qu’au Vietnam.
Le canyon de Na Liên, niché dans le parc, rappelle en miniature les célèbres gorges de Tu San. Une beauté brute, intacte.
Du Già n’est pas une destination de plus sur une liste.
C’est une pause dans le vacarme, un retour vers l’essentiel. Ici, on n’accumule pas les “à voir”, on ressent, on rencontre, on respire.
Les jours y coulent lentement, à la cadence des rizières et des rires d’enfants. On se réveille au chant des coqs, on partage un thé avec un H’mông, on contemple le silence des montagnes.
Ce n’est pas un voyage comme les autres.
C’est une expérience intérieure, un moment suspendu, presque sacré.
Certains endroits se photographient. Du Gia, lui, se vit. Et vous transforme.

Photo crédit : Internet
Chez Peuples du Mékong, nous ne vendons pas des séjours :
Nous co-créons des voyages humains, sur-mesure, sincères, avec ceux qui cherchent l’authenticité, le respect, et la lenteur choisie.
Contactez-nous : contact@peuplesdumekong.com
Ou découvrez nos inspirations sur : https://peuplesdumekong.com
Parce qu’un voyage à Du Già, ça ne s’oublie pas. Ça s’imprime.
Articles connexes à découvrir :
Envoyez vos commentaires sur : Du Gia Ha Giang, village authentique, voyage hors des sentiers battus
Champs obligatoires *
Donnez- nous votre avis !
Envoyez- vos commentaires sur le propramme : Du Gia Ha Giang, village authentique, voyage hors des sentiers battus
Champs obligatoires *